Pêche et chasse en Pays de Buch au Moyen Âge

 

PÊCHE ET CHASSE EN PAYS DE BUCH AU MOYEN ÂGE

 

L’histoire de la chasse et de la pêche en Pays de Buch se heurte à une double difficulté. La première est liée à la rareté des documents qui nous proviennent de cette région, ce qui rend tout travail historique particulièrement délicat, surtout pour les périodes anciennes[1]. La deuxième difficulté tient à la nature même d’activités telles que la chasse et la pêche : celles-ci ont laissé peu de traces écrites, à l’exception toutefois de procès et mémoires[2], surtout nombreux à partir du XVIe siècle et concernant la possession des droits de pêche et de chasse sur les biens communaux ou sur le territoire des seigneurs laïcs ou ecclésiastiques. Cependant, la relative stabilité des droits d’usage durant tout l’Ancien Régime[3], ainsi que celle des pratiques en matière de chasse et de pêche, autorisent une étude diachronique de ces activités en Pays de Buch.

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Bateaux classés du Bassin d’Arcachon

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Bateaux classés du Bassin d’Arcachon

Évoquer le bassin d’Arcachon et sa région, c’est associer à l’architecture balnéaire les forêts des Landes, la mer, ses produits et les bateaux. On ne sera pas surpris de savoir que la dune du Pilat a été classée au titre des sites en 1994, qu’un repérage photographique du bâti présentant un intérêt patrimonial a été réalisé dans ce secteur par le Service régional de l’Inventaire et que des exemples représentatifs du patrimoine de la villégiature ont fait l’objet d’une mesure de protection au titre des monuments historiques : il en est ainsi à Arcachon des villas Thétis et Thérésa. Trop nombreux sont encore ceux qui s’étonnent d’apprendre que des bateaux, ces “monuments qui flottent” peuvent être aussi classés monuments historiques. C’est le cas de trois d’entre eux construits à différentes époques par des chantiers navals installés sur les rives du bassin : le bateau à passagers Juanita II, l’ancien baliseur Somme II et le troisième, dont l’arrêté de classement est en préparation, l’annexe de yacht Myrtil.

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Le Monotype d’Arcachon

Le Monotype d’Arcachon

Quelques articles trouvés dans la presse ancienne :

L’Avenir d’Arcachon n° 2391 du 21 novembre 1897

Le Monotype – Le 4 novembre dans une réunion à laquelle assistaient MM. Dubos, François Dussaut, Guédon, William Loste, Sahuqué, R. Calvet, Picamilh, etc. a été décidée la création d’une classe de bateaux appelés Monotypes, qui coûteront de 1800 à 2000 fr. maximum. Ils seront gréés en sloop, comprenant un foc, une grand’voile et un spinnaker ; longueur en flottaison 6 mètres 50, sur le pont 7,50 ; bau 2,30. MM. Guédon et Sahuqué architectes navals, ont été invités à remettre chacun leurs plans et devis le 29 novembre.

Avenir d’Arcachon n° 2393 du 12 décembre 1897

Le Monotype – Dans un précédent numéro de l’Avenir, nous avons dit que le plan proposé par M. Sahuqué, pour la classe de bateaux monotypes, créée par un certain nombre de membres de la société de la Voile d’Arcachon, a été adopté à l’unanimité.

On a vu aussi que la construction de ces bateaux sera confiée au nouveau chantier constitué à Bordeaux par une Société anonyme et dont la direction technique est confiée à M. G. Sahuqué.

On peut être assuré que l’habile architecte naval, dont les nombreux succès justifient la nouvelle preuve de confiance dont il vient d’être l’objet, réussira à créer un type de bateau répondant en tous points au programme que se sont proposés les fondateurs. Six bateaux de ce genre sont déjà commandés et l’on peut prévoir que d’autres commandes vont suivre à bref délai, car la classe des « monotypes » va certainement devenir très nombreuse. C’est donc là un excellent début pour le nouveau chantier, qui donnera un nouvel essort à la construction bordelaise si appréciée depuis longtemps déjà.

Avenir d’Arcachon n° 2394 du 19 décembre 1897

Le Monotype – On lisait dans la Petite Gironde de mardi 14 décembre :

Nous avons exposé dans notre salle des dépêches de la place de la Comédie le modèle de bateau dit Monotype, qui a été adopté le 29 novembre dernier, par une réunion de yachtsmen désireux de développer une catégorie spéciale de bateaux pour la saison des régates de 1898. Les plans de ce bateau dont nous exposons une demi coque, sont de M. G. Sahuqué, l’architecte naval bien connu. Les dimensions du Monotype sont les suivantes : longueur totale 8 mètres, largeur 2 mètres 30, tirant d’eau 50 centimètres, surface de voilure 40 mètres carrés.

Il sera muni d’une dérive en tôle d’acier, pourvu d’une vaste baignoire et d’une quille métallique pesant 550 kilos. Il sera également muni de flotteurs qui assureront l’insubmersibilité.

Le prix de ce petit yacht est modique ; 1.800 fr. barre en mains. L’ensemble de ses moyens doivent lui donner toutes les qualités de sécurité et de confort désirables. L’aspect extérieur est fort gracieux, et nous croyons savoir que de nombreuses commandes ont déjà été adressées à M. Sahuqué.

58 jours sur des échasses….

Dornon titre

Sylvain Dornon

58 JOURS
SUR DES ÉCHASSES
DE PARIS À MOSCOU

PRÉFACE

On n’a pas oublié le voyage original que fit l’année dernière, sur des échasses, Sylvain Dornon, l’ancien berger des Landes, boulanger à Arcachon.

Il n’est personne pour ignorer le long itinéraire qu’il parcourut, de ville en ville, à travers les bois et les montagnes, ne craignant pas de traverser le territoire de nos ennemis pour aller serrer des mains amies.  Son but, un journaliste distingué, M. Ch. Laurent, l’a dépeint dans toute sa simpli­cité, en même temps que dans toute sa vérité, en ces termes :

« II n’y va pas comme Atchinoff est venu chez nous, pour une œuvre aventureuse de politique ou d’intérêt ; il n’y va pas comme est venu Winter, soucieux de faire une longue marche de soldat entre sa patrie et la nôtre pour démontrer l’état d’entraînement de sa race et pour serrer la main à ses frères d’armes de l’avenir. Non, lui, c’est un simple paysan, d’une des régions les moins connues, les moins instruites et les moins heureuses de la France. Il a naïvement recueilli tout ce qui se disait de l’alliance occulte et pour ainsi dire instinctive des deux peuples. Il a voulu aller voir de ses yeux le pays du tsar blanc et lui faire honneur, et doubler en même temps son propre mérite par les difficultés matérielles du voyage. Il n’a rien à gagner à cela : rien que d’avoir fait un grand effort et d’avoir ainsi montré une plus grande et plus naïve affection pour ceux qu’il va visiter1. »

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