Bulletin n°165 d’août 2015

Au sommaire

Éditorial – La Société historique labellisée par la Commission nationale du Centenaire (Armelle Bonin-Kerdon & Madeleine Dessales) – 2 pages.

Comme vous le savez, nous travaillons depuis le lancement des commémorations de la Grande Guerre en novembre 2013, à apporter notre petite pierre à l’édifice collectif. Vous pouvez vous reporter aux précisions développées en Assemblée générale ainsi qu’à l’éditorial du bulletin qui a suivi. Nombreuses sont les actions déjà effectuées et qui perdurent, comme la chronique électronique mensuelle Les nouvelles d’un siècle, les conférences de nos collègues-administrateurs, sans oublier les parcours-­découvertes et les animations, les publications et les communications académiques, le partenariat avec le Cercle généalogique, les participations aux projets des collectivités locales…

 

Cependant, ces actions sont ponctuelles et diverses, même si elles sont riches de contenus et de dynamisme. Afin d’approfondir sa démarche et de lui donner de la cohérence, la Société historique, sollicitée par la Commission scientifique du centenaire en 2015 via la Préfecture afin de valoriser son travail, avait déposé à la ­labellisation un projet synthétique pluriannuel à la fin du mois de janvier dernier. Elle vient d’apprendre que ce projet a été retenu, c’est pourquoi elle a souhaité vous en informer par le présent éditorial et vous faire partager sa satisfaction. Si vous souhaitez comprendre ce qu’est cette labellisation, et parcourir d’autres projets en cours dans les différentes régions françaises, nous vous invitons à découvrir le site internet centenaire.org. Lire la suite dans le Bulletin.

Un fils du Pays de Buch dans la Grande Guerre : Jean (dit Fernand) Dubernet (Alain Espinasseau) – 23 pages.

Le récit qui suit est le fruit de la lecture des Journaux des Marches et Opérations (JMO) du 34e régiment d’infanterie. Cette lecture a été motivée par la communication qui m’a été faite par son fils, de documents sur la vie de Jean Dubernet pendant la Grande Guerre. Nous allons suivre de façon non exhaustive le parcours du sergent Dubernet au sein de son régiment, dans ses batailles, ses repos, les transferts, et les morts de son unité originaires du Pays de Buch.

Vie civile avant-guerre – Jean Dubernet naît le 29 juillet 1890 à La Teste, dans le foyer familial situé rue du Port ; il est fils de François, âgé de 33 ans, exerçant la profession de marin, et de Marie Mano, âgée de 32 ans ; il a un frère aîné, Jean, né le 8 mai 1881.

Jean suit une scolarité normale, pour preuve son livret militaire où il est noté qu’il sait lire et qu’il possède le certificat d’études primaires.

Ce même livret fournit une description physique précise de Jean. Il est très grand pour sa génération 1,70 mètre, les cheveux châtains noirs, yeux bleus (moyens sic), le front large et de hauteur moyenne, le dos droit.

Il est sportif : son livret dit qu’il sait nager normalement, mais surtout c’est un rugbyman de bon niveau, titulaire dans l’équipe première du club de rugby testerin saison 1910-1911. Il exerce la profession de charpentier de marine. Lire la suite dans le Bulletin.

Les dures journées du 15 et du 16 août 1915 (Henri Pfihl) – 5 pages.

Nous poursuivons la publication des carnets de guerre de l’architecte ­arcachonnais Henri Pfihl. Ces notes, rappelons-le, ont été rédigées à la fin de l’année 1919, alors que beaucoup de militaires étaient encore mobilisés. Pfihl se trouvait dans l’Aisne, en charge de la gestion de prisonniers allemands.

Les dures journées du 15 et du 16 Août 1915 expriment toute la souffrance de cette année, c’est mon souvenir le plus douloureux. Aujourd’hui, le 14, nous sommes devant notre crèche. La journée va être chaude là-bas et l’odeur terrible.

Les ordres arrivent pour demain. Je suis désigné pour le poste 5, le plus dangereux, pris en enfilade par les canons de la forêt de Mortmare. Je dois y monter avec Walk et Colin. Le premier est un «vieux» de vingt-sept ans, débardeur sur le canal Saint-Martin, c’est un dur, un truand, grossier et vulgaire, mais un cœur d’or et une voix de basse du même métal. J’habitais avant la guerre une mansarde rue du Faubourg du Temple et je passais tous les jours devant l’Hôtel du Nord, sinistre et inquiétante façade. C’est sans doute de là que vient ma sympathie pour ce personnage familier de ce lieu. Colin, le deuxième compagnon de misère est un petit paysan du Loiret, sans âge et un peu demeuré, une moustache de chat sur une bouche souriante découvrant sa mauvaise dentition. Son trésor est un oignon en nickel protégé par un étui en cellulose et attaché par une lanière en cuir tressé. Il a aussi un portefeuille en simili croco, avec le portrait de sa fiancée. Lire la suite dans le Bulletin.

Un témoignage pour l’Histoire : la tranchée d’Henri Pfihl en 1915 (Armelle Bonin-Kerdon) – 8 pages.

L’extrait des carnets de guerre de l’architecte arcachonnais Henri Pfihl qui précède, concerne le centenaire de cette année ; il est particulièrement représentatif de la guerre de tranchées (voir aussi notre chronique de février 2015 sur shaapb.fr). Intitulé « les dures journées du 15 et du 16 août », c’est un témoignage précieux, parce que rare, sur un sujet ­souvent tabou, la violence de guerre à l’état pur, non édulcorée par une quelconque censure, ni par ce que l’auteur appelle dans la préface de ses carnets «le flot des récits » qui « déferlait sur l’Arrière ». En effet, les anciens combattants ont ­souvent souhaité, comme Pfihl ici, s’ériger en historiens de leur propre expérience, en réaction contre ce qu’ils estimaient être une présentation tronquée effectuée par « le front intérieur » (presse, romans par exemple). Ils nous permettent de faire de l’histoire incarnée.

Pour l’auteur, il s’agit de « crier » sa « rancœur », sa « révolte », contre le « Grand Carnage », battant en brèche la théorie du consentement indéfectible des soldats au grand sacrifice. Il s’agit aussi et surtout de se « dégager de cette obsession », d’exprimer son « émotion » (toutes ces expressions sont extraites de sa préface). En effet, ce texte met l’accent sur le traumatisme psychique issu d’une violence de guerre extrême subie par le combattant, qui voit mourir ses compagnons les uns après les autres à ses côtés. En lui-même, il constitue donc d’abord une sorte de thérapeutique ; l’auteur dit : « je me sentis devenir fou ». C’est pour ne pas le rester, pour exorciser l’extrême souffrance (« mon souvenir le plus ­douloureux »), qu’il nous livre ici son témoignage mémoriel. Lire la suite dans le Bulletin.

Le baille, un officier seigneurial du XVIe siècle aux attributions fluctuantes (Patrick Faure) – 12 pages.

Vers le milieu du XVIsiècle, le pays de Buch et, plus particulièrement, tout le pourtour du port et havre d’Arcasson, vit sous le régime seigneurial avec cette particularité qu’aucun des seigneurs ne réside sur ses terres ou n’y fait de longues et fréquentes visites. Tous préfèrent le séjour de leurs autres résidences, si tant est qu’ils ne soient pas accaparés par leurs charges militaires ou leurs obligations à la Cour. Ils en sont donc réduits à déléguer leurs pouvoirs et ont mis en place un embryon d’administration pour, notamment, exercer leur principale prérogative qui consiste à rendre la justice, étant tous hauts justiciers. C’est dans le cadre de ces justices seigneuriales que se situe l’action de personnages appelés bailles qui, à des degrés divers, suivant les périodes et les seigneuries, s’emploient à ce que la ­justice passe, soit directement soit en apportant une aide. Une description du réseau seigneurial s’impose, tout d’abord, pour fixer le champ d’application de l’étude et le domaine d’intervention qui est le leur. Les attributions exactes des bailles seront ensuite étudiées en distinguant celles qui participent directement de l’exercice de la justice de celles qui consistent seulement à en faciliter le cours. Parallèlement, un bilan de leur action pourra être tenté afin apprécier leur efficacité en fonction des différents types de missions dont ils sont investis. Lire la suite dans le Bulletin.

Le « cayer des doléances » de La Teste, une parole confisquée par l’élite testerine (Thomas Charrin) – 16 pages.

La Convocation des États généraux pour le 1er mai 1789 est le résultat, d’une part, des différentes crises responsables de l’agonie de l’Ancien Régime, d’autre part, d’une incapacité du pouvoir royal à réformer le pays et enfin, d’un bras de fer engagé entre Louis XVI et les Parlements. Selon Philippe Grateau, « les cahiers de doléances sont l’expression d’une nouvelle culture politique. Elle commence avec son originalité de la consultation largement ouverte, mais où la participation n’est pas celle d’une société démocratique ». En somme, ces cahiers sont un moyen d’expression de l’opinion publique en formation au cours du XVIIIe siècle, d’où la particularité des cahiers de La Teste et de Salles, diamétralement différents. Pourtant, cette parole publique est en réalité l’apanage d’une certaine catégorie de la population, qui souhaite protéger ses intérêts.

En partant du constat de Philippe Grateau, il est intéressant de se demander à qui appartiennent les 49 signatures apposées, le 1er mars 1789, à la fin du cahier des doléances de La Teste, et quel est le rôle des signataires dans la société testerine.

L’objectif est, dans un premier temps, de connaître le profil de ces signataires en analysant leur profession, leur âge et leur niveau d’alphabétisation afin de savoir s’il existe des récurrences. Cette première analyse doit être complétée, dans un second temps, par une enquête au cœur des familles de ces signataires dans le but de mettre en lumière les connexions entre elles et les liens d’amitié. Cette méthode a aussi comme but de mieux saisir l’orientation des revendications évoquées dans le cahier des doléances de La Teste. Lire la suite dans le Bulletin.

Une excursion d’Hippolyte Taine à Arcachon, le 28 août 1864 (Jacques Leblois) – 7 pages.

L’excursion vers Arcachon à partir de Bordeaux effectuée par H. Taine en 1864 illustre la possibilité offerte par la liaison ferroviaire, ouverte depuis 1857, d’effectuer un aller et retour à la station balnéaire dans la journée. L’esprit sans doute aiguisé par l’intérêt porté par l’Empereur pour Arcachon et concrétisé par ses deux visites, Taine profite d’une journée d’été pour satisfaire sa curiosité. De plus, fréquentant le salon de la princesse Mathilde, cousine de ­Napoléon III, il en a certainement entendu parler.

Des connaissances universelles – Bien que depuis une vingtaine d’années l’œuvre d’Hippolyte Taine (Vouziers, Ardennes, 1828 – Paris, 1893) semble jouir d’un certain regain d’intérêt, il faut reconnaître qu’en dehors de quelques spécialistes, son nom semble bien oublié. Pourtant, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, il a exercé un véritable magistère intellectuel sur ses pairs par ses connaissances universelles dans les domaines les plus variés. Au moment de la révolution scientifique où les savoirs n’étaient pas cloisonnés, Taine, par sa pratique de la philosophie, la littérature, la psychologie, les sciences naturelles, les arts, la sociologie, a joui d’un prestige immense et a rassemblé autour de lui les personnalités les plus remarquables. Ami de Renan, Flaubert, Claude Bernard, Sainte-Beuve, George Sand, il a publié de nombreux ouvrages tout au long du ­Second Empire. L’éclectisme des sujets se démontre dans le titre de ses œuvres : Les philosophes français du XIXe siècle, l’Histoire de la littérature anglaiseEssais de critique et d’histoire, Philosophie de l’art, De l’intelligence, pour ne citer que les principaux. Lire la suite dans le Bulletin.

Arthur Armaingaud, le fondateur du sanatorium du Moulleau (Nicole Villotte) – 7 pages.

Arthur Antoine Armaingaud (1842-1935) avait de bien curieux ancêtres. Depuis le XVIIIe siècle, certains d’entre eux avaient quitté le Blayais où l’on retrouve leurs traces, pour s’établir à Saint-Domingue, tout en ayant des relations commerciales avec Bordeaux. Antoine, l’arrière-grand-père d’Arthur, né à Saint-Marc de Saint Domingue, était autant corsaire que commerçant. Louis-Maurice, le grand-père de ce dernier était capitaine au long cours et corsaire lui aussi ; il embarque en 1806, à 18 ans sur Le Pénélope puis sur La Petite Aventure pour faire la guerre de course aux Anglais. Cette forme de guerre était la seule que la marine française, ruinée par la Révolution, pouvait encore mener.

Après la paix, Louis-Maurice, toujours capitaine au long cours, s’installe à Blaye où il se marie avec Jeanne Clemenceau et il y décède en 1833 à quarante-sept ans. Son fils Jean-­Baptiste né à Fours, dans l’arrondissement de Blaye, le 18 ­février 1809, est le premier pharmacien de Saint-Ciers-la-Lande, maintenant Saint-Ciers-sur-­Gironde. Il se marie avec Marie-Corine ­Gaillard qui a treize ans de moins que lui ; ils sont les parents ­d’Arthur qui voit le jour le 30 avril 1842 et qui est l’aîné d’une fratrie de cinq enfants.

L’enfance d’Arthur n’a pas dû être très heureuse car son frère Jean-Baptiste décède à l’âge de trois ans et sa sœur cadette Marie meurt à neuf mois. Lire la suite dans le Bulletin.

Une curiosité : Le Touriste, un guide du Bassin de 1882 (Olivier de Marliave) – 5 pages.

Comment jugera-t-on nos publications, études, revues, bulletins et autres guides dans une centaine d’années ? Aura-t-on plus d’indulgence que lorsque nous feuilletons aujourd’hui des écrits dont la naïveté prête à sourire ? Voilà de quoi alimenter des réflexions sur les méthodes de la recherche historique…

Dans un récent dépôt au siège de la SHAA, un des premiers guides du Bassin nous indique comment étaient renseignés les touristes sur les sites, l’histoire, le « confortable » des hôtels ou les loisirs à la disposition des estrangeys. Sa lecture offre notamment des perspectives sur l’évolution très rapide du milieu naturel ainsi que sur l’origine de quelques légendes qui ont longtemps couru sur le Bassin d’Arcachon. Je vous propose de le feuilleter ensemble. Il s’agit de : Henry Léon, Le touriste, Arcachon, bains, climat, environs, imprimerie nouvelle A. Bellier et Cie éditeurs, 60 pages. Bordeaux 1882.

Les Crétois ont débarqué – La géographie du Bassin, rapidement traitée, relève d’une méconnaissance corrigible non pas par des recherches, mais par de simples observations. L’auteur nous indique ainsi que « la marée descendante laisse à sec dans le bassin des bancs de sable dont la plupart avaient été autrefois transformés en marais salants ». Plus inattendu, Henry Léon s’étend longuement sur le périple de Grecs qui auraient atterri sur le littoral gascon, sans esprit critique. Lire la suite dans le Bulletin.

Les conseillers généraux du Pays de Buch (1800-1906) – Notices biographiques (III) – Le canton de Belin (1848-1906) (Madeleine Dessales) – 6 pages.

Comme rappelé dans le BSHAA no163, il n’y a, jusqu’en 1848, qu’un conseiller général pour les trois cantons du Pays de Buch. La loi du 3 juillet 1848 permet l’élection d’un conseiller général par canton au suffrage universel.

La troisième partie de cette enquête sur les conseillers généraux se propose de présenter ceux du canton de Belin de 1848 à 1906.

La vie municipale et cantonale de Belin au XIXsiècle est marquée par la « dynastie » des Cazauvieilh, en raison de la permanence de son ancrage local.

Jean-Baptiste CAZAUVIEILH – Le premier conseiller général élu au suffrage universel en 1848 pour le canton de Belin est Jean-Baptiste Cazauvieilh. Né à Salles le 14 pluviôse an X
(le 3 février 1802), il est le fils d’Arnaud Cazauvieilh, surnommé Oncle, cultivateur, maire de Salles pendant 17 ans, et de Jeanne Leclerc.

Il épouse à Liancourt (Oise) Julie Ricard ; une fille, Anne Marie Félicité, naît de cette union le 29 novembre 1839 à Liancourt.

Ancien interne des hôpitaux de Paris (promotion de 1823, il soutient sa thèse le 19 mars 1827 sur les recherches anatomico-physiologiques sur l’encéphale chez l’adolescent, l’adulte et le vieillard), il est médecin d’abord à Liancourt puis à Salles. Lire la suite dans le Bulletin.

Textes et documents :

Arrêt du Conseil du roi qui donne la liberté de pêcher dans la Petite Mer de Buch (Madeleine Dessales) – 10 pages.

C’est le 28 janvier 1742 que le Conseil du roi Louis XV donne raison aux marins de la Petite Mer de Buch dans le procès qu’ils ont intenté à Jean-Baptiste Amanieu de Ruat, premier captal de Buch du nom, troisième et dernier baron d’Audenge et de Ruat (Bordeaux, 30 mars 1676 – Bordeaux, 21 avril 1739).

Cet arrêt retire tous les droits de mer dont bénéficiait le captalat, et ordonne que la pêche soit et demeure libre dans toute son étendue. C’est en fait la confirmation des dispositions de l’ordonnance sur la marine de 1681 qui avait établi la propriété du Domaine royal sur les mers et les rivières ainsi que sur les côtes jusqu’à la laisse de haute mer et avait ainsi privé les seigneurs côtiers de leurs droits ancestraux. C’est sur cette ordonnance que s’appuie l’arrêt du Conseil dans ses attendus.

Cet arrêt, transcrit dans son intégralité par Pierre Labat, nous a été confié par Mme Françoise Labat, sa veuve, que nous tenons à remercier pour la valorisation des recherches effectuées par son mari.

Une lecture attentive permet de faire la liste de tous les droits perçus sur les pêcheurs, de faire l’inventaire de tous les règlements qui conditionnent les activités maritimes avant cet arrêt. Lire la suite dans le Bulletin.

Tire-au-flanc de l’an II à Salles (Michel Boyé)………………. – 2 pages.

Au début de l’année 1793, les conquêtes françaises (Savoie, Nice, évêché de Bâle, Belgique, etc.) avaient dressé les souverains européens contre la République. À la suite du rapport de Dubois-Crancé du 25 janvier 1793, la Convention décida de porter les effectifs des armées à 500 000 hommes et de faire dans ce but une levée de 300 000 hommes. On ne devait recruter que des volontaires, ainsi que le précisait bien le décret du 24 février 1793.

Art. 1er – Tous les citoyens français, depuis l’âge de dix-huit ans jusqu’à ­quarante ans accomplis, non mariés, ou veufs sans enfants, sont en état de réquisition permanente jusqu’à l’époque du complément du recrutement effectif de trois cent mille hommes de nouvelle levée décrété ci-après…

Titre 1er, art. 6 – Dans les vingt-quatre heures après la réception de la loi, les directoires de département feront la répartition des hommes à fournir par les districts de leur ressort, et les directoires de district par les communes de leur arrondissement, dans le même délai.

Art. 10 – II sera ouvert pendant les trois premiers jours qui suivront cette première notification un registre sur lequel se feront inscrire volontairement ceux qui voudront se consacrer à la défense de la patrie. Lire la suite dans le Bulletin.

Revue des revues (Olivier de Marliave) – 2 pages.

Courrier des lecteurs : Le chemin de fer de La Teste à Cazaux – Et Sarah fait encore parler d’elle… – 4 pages.

Vie de la Société (Aimé Nouailhas) – 3 pages.

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page 

error: Le contenu est protégé