Pêche et chasse en Pays de Buch au Moyen Âge

 

PÊCHE ET CHASSE EN PAYS DE BUCH AU MOYEN ÂGE

 

L’histoire de la chasse et de la pêche en Pays de Buch se heurte à une double difficulté. La première est liée à la rareté des documents qui nous proviennent de cette région, ce qui rend tout travail historique particulièrement délicat, surtout pour les périodes anciennes[1]. La deuxième difficulté tient à la nature même d’activités telles que la chasse et la pêche : celles-ci ont laissé peu de traces écrites, à l’exception toutefois de procès et mémoires[2], surtout nombreux à partir du XVIe siècle et concernant la possession des droits de pêche et de chasse sur les biens communaux ou sur le territoire des seigneurs laïcs ou ecclésiastiques. Cependant, la relative stabilité des droits d’usage durant tout l’Ancien Régime[3], ainsi que celle des pratiques en matière de chasse et de pêche, autorisent une étude diachronique de ces activités en Pays de Buch.

En Pays de Buch comme partout ailleurs sous l’Ancien Régime, l’interaction entre structures sociales et activités humaines est évidente : dans le cas de la chasse, cela se traduit par l’existence de « défens » ou réserves seigneuriales correspondant souvent au cœur des grands mas­sifs forestiers (ainsi les « montagnes » du Pays de Buch) et où le maître des lieux s’adonne à la chasse au gibier noble (cervidés, sangliers).

Néanmoins, les seigneurs, qu’ils soient fonciers ou justiciers, n’ont pas le monopole de la chasse, et nombre de leurs sujets, souvent légalement, parfois de manière illicite, tendent les rets dans l’espoir de capturer des oiseaux ou des petits mammifères (lapins).

De manière générale, on peut dire que les conditions naturelles du Pays de Buch favorisent les activités halieutiques et cynégétiques : l’eau (mer, palus inondés, étangs et quelques cours d’eau) et l’arbre consti­tuent une énorme réserve pour poissons, oiseaux, cervidés, lapins et autres animaux, ce depuis les époques les plus anciennes semble-t-il : ainsi, au IVe siècle, Ausone nous apprend qu’il possède « un domaine boïen composé de pins, d’un étang ou un marais, de grives et de canards »[4].

L’interpénétration entre l’eau et la terre en Pays de Buch a des conséquences sur les activités des hommes : ainsi, un pêcheur de brochets ou de carpes pouvait en même temps poser des filets afin de capturer les oiseaux de rivière (butors, hérons,…). Ce lien naturel entre chasse et pêche, ou pour mieux dire, entre chasses et pêches, caractéris­tique du Pays de Buch (ne parlait-on pas, à l’époque, de « chasse au poisson »[5] ?) s’oppose au relatif morcellement des droits concernant ces activités : d’où les conflits, auxquels on a déjà fait allusion, entre propriétaires et usagers.

Chasse et pêche constituaient donc des moyens de subsistance pour les gens de l’époque, et ces ressources devaient compenser dans une certaine mesure la pauvreté d’un sol où ne poussaient que des céréales pauvres[6]. Ce cas de figure, attesté dans de nombreuses autres régions[7], est particulièrement évident en ce qui concerne le Pays de Buch.

Par ailleurs, on sait par de nombreux indices que maint produit bougés était acheminé vers l’immense marché bordelais voisin : les poissons évidemment, dont le saumon, l’alose, le brochet[8]

Chasse et pêche sont donc à la source d’une véritable économie dans laquelle le Pays de Buch joue le rôle de fournisseur, en contrepartie des produits dont il manque cruellement (céréales notamment).

En gardant à l’esprit cette double réalité, à la fois économique et sociale, nous tâcherons d’aborder le problème de la chasse et de la pêche en Pays de Buch aux temps anciens à travers trois points :

– droits de chasse et droits de pêche au Moyen Âge en Pays de Buch,

– les pratiques cynégétiques et halieutiques,

– les finalités de la chasse et de la pêche.

DROITS DE CHASSE ET DROITS DE PÊCHE AU MOYEN ÂGE EN PAYS DE BUCH

Le système féodal, auquel le Pays de Buch n’échappe pas, fait des seigneurs fonciers et/ou justiciers les maîtres de l’ensemble des droits pesant sur l’exploitation du sol. Lorsqu’ils ne perçoivent pas directement ces droits, ils en font la concession, à titre précaire ou à perpétuité.

Nous parlerons tour à tour des défens, des concessions seigneuria­les et des droits perçus par le captal de Buch sur la pêche.

Les défens

En théorie, tout seigneur foncier possède le droit de chasser sur tout ou partie du territoire composant sa seigneurie. Généralement, il se contente d’une partie de ce territoire, appelée en Bordelais « bedat » ou « dehes », c’est-à-dire défens et correspondant aux zones les plus giboyeu­ses (forêts, landes notamment). C’est particulièrement le cas dans un Pays de Buch marqué par l’omniprésence des étendues non cultivées et le nombre important de grandes seigneuries (captalat de Buch, baronnie de Lège, seigneuries d’Audenge, de Lamothe, captalat de Certes,…).

Précisément, ces conditions naturelles et seigneuriales font que seuls les seigneurs justiciers que nous venons de citer se voient attribuer le droit de chasse par la documentation existante. Il faut pourtant croire que nombre de petits seigneurs à peu près inconnus de nous devaient aussi posséder un défens, même réduit en superficie.

Il faut dire aussi qu’un grand seigneur comme le captal de Buch tendait à se réserver les meilleures terres. Ainsi, Pierre Amanieu, qui possède peut-être déjà le titre de captal, se plaint au roi-duc, le 23 mai 1293, que le bayle de Saugnac lui conteste la possession de sa lande située dans cette paroisse et contiguë à celle du roi lui-même et de Bernard de Belhade. Suite à cette plainte, le souverain envoie son sénéchal délimiter les landes en question[9]. Cet exemple nous montre que les terres non cultivables et les plus giboyeuses étaient divisées en grands ensembles et attribuées (dans notre cas, probablement par concession ducale) aux grands seigneurs locaux.

Les concessions seigneuriales

Parmi les concessions seigneuriales, il convient de distinguer concessions individuelles et collectives.

Les concessions individuelles consistent généralement en l’affermage, par le seigneur, de tout ou partie de la perception de ses droits. Généralement, le bénéficiaire en est un agent seigneurial pour qui la perception constitue une forme de rémunération. C’est le cas du bayle du chapitre Saint-André, qui perçoit une part du produit de la chasse et de la pêche ainsi que sur les navires naufragés le long du littoral sur tout le territoire composant la baronnie de Lège[10].

Il existe un autre type de concession individuelle, c’est le bail à fief. Par ce contrat, le seigneur concède à un tenancier un emplacement pour la chasse ou la pêche, comme cette « fenetre (espace déboisé) a prendre oiseaux » baillée par le seigneur de Lesparre en 1499[11]. En échange, le tenancier doit acquitter le paiement de redevances, en particulier la dîme, dont le montant s’échelonnait entre l/10e et 1/15e du produit de la chasse et de la pêche[12].

Quant aux concessions collectives, plus nombreuses en Pays de Buch, elles se font au bénéfice de l’ensemble des habitants d’une paroisse, voire d’une seigneurie, et s’appliquent à un ensemble géogra­phique défini. C’est le cas avec l’acte du 10 octobre 1468 par lequel Jean de Foix, captal de Buch, octroie aux habitants des paroisses de La Teste, Gujan et Cazaux le droit, entre autres, de glaner tout le bois qu’il leur sera nécessaire à la fabrication des palets pour la pêche et la chasse aux oiseaux, ainsi que pour la confection des mâts de pinasse. Le droit de chasse s’applique aux seules zones de fosses et de «braux» près des étangs, à l’exclusion de toute partie de la forêt de La Teste[13].

On voit donc que les seigneurs tendaient à se réserver l’essentiel de leurs droits de chasse, dont la concession était généralement individuelle et restreinte.

Les droits de pêche perçus par le captal

Le captal de Buch, en tant que principal seigneur local, disposait d’un arsenal de droits parmi lesquels un certain nombre portent sur la pêche.

Les captaux, en vertu d’une concession qui leur aurait été faite par le roi-duc à une époque ancienne[14], peuvent prendre tout le poisson péché sur le Bassin qui leur sera nécessaire pour leur table. Bien mieux, ils jouissent de quatre autres droits :

– droits de capte : sur le 2e poisson le plus beau de chaque pêche,

– droit de concage : les 2/20es de tout ce qui est chargé sur les vaisseaux étrangers entrant dans le Bassin,

– droit de balisage : 20 sous par navire étranger entrant dans le Bassin,

– droit d’ancrage : 6 sous par semaine et par pinasse allant à la pêche dans le Bassin.

LES ACTIVITÉS CYNÉGÉTIQUES ET HALIEUTIQUES

Il convient de distinguer trois types d’activités : ce que nous appellerions la « petite chasse-pêche », qui est le propre des gens du commun, la chasse seigneuriale et la pêche dans le Bassin.

La «petite chasse-pêche»

Comme nous l’avons dit déjà, la mentalité populaire de l’époque n’opérait pas une distinction tranchée entre chasse et pêche. Du reste, nos habitants du Pays de Buch employaient des techniques équivalentes dans les deux cas : ainsi, l’usage du filet. Baurein[15] nous rapporte un vieil usage bougés qui consiste à s’armer de vieux filets ayant servi à la pêche dans la petite mer (c’est-à-dire dans le Bassin) et attachés à des lattes de pin. Une fois parvenu sur les crassats, on plante le tout. Cette chasse se pratique surtout l’hiver, car c’est à cette époque que les canards sont les plus nombreux. Toutefois, il est très fréquent que des oies sauvages, des hérons ou des sarcelles viennent se prendre dans ces filets.

De manière générale, les petites gens tendent les rets partout où les usages le leur permettent, ainsi dans les grandes étendues de garenne recouvrant la seigneurie d’Andemos, où les lapins sont nombreux[16]. Dans ce cas précis, l’usage de la fourche est aussi attesté, mais pour l’époque médiévale, l’usage de piques semble beaucoup plus plausible.

Autre technique universellement utilisée, le collet. Très simple, requérant un matériel minimal, cette technique a souvent fait l’objet d’abus. Elle nous renvoie au braconnage, auquel nous avons déjà fait allusion. Néanmoins, le collet vise principalement le petit gibier (lapins, écureuils, oiseaux des forêts) de sorte que le préjudice en est limité.

Car l’usage de l’arc ou de toute autre arme de trait par les petites gens paraît à peu près exclu, pour des raisons économiques et de statut social.

La chasse seigneuriale

Les seigneurs locaux, en revanche, s’adonnaient volontiers à la chasse, beaucoup plus par plaisir que par nécessité. Deux techniques avaient leur faveur : la chasse au faucon et la chasse à courre.

La première se pratiquait avec des faucons ou des éperviers, qui rapportaient quantités de hérons, corbeaux, corneilles, canards, lièvres, lapins… Chacun sait que les faucons étaient très nombreux sur le Bassin, surtout dans les dunes aux environs de Lanton, où Edouard III accorde à Maurice Berkeley, par un acte daté du 27 avril 1340, le droit de prendre des faucons[17]. Objet de concession royale, la chasse au faucon était un passe-temps aristocratique par excellence. On les capturait en disposant des serpents et des lézards bien en évidence, comme dans la baronnie de Lège en 1533[18].

La chasse à courre[19] se pratiquait à cheval. Le cavalier, armé d’un arc ou d’une arbalète, suivait le veneur et sa meute de chiens chargée de débusquer la bête rousse (cerf, daim, chevreuil), car les seigneurs dédaignaient la chasse aux petites bêtes, qu’ils laissaient à leurs sujets[20]. Arrivé sur la bête aux abois, le cavalier tentait de les achever à l’arme blanche (lances, pieux, couteaux) adaptée au combat rapproché. Cette pratique, très dangereuse, était auréolée d’un très grand prestige.

La pêche dans la « petite mer »

Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet abondamment traité[21]. Disons simplement qu’elle constituait une activité essentielle en Pays de Buch et que son produit alimentait en grande partie le marché bordelais. Comme dans le cas de la chasse, on distingue une pêche statique et une pêche mobile.

La pêche statique consiste à enfoncer, à marée basse, des palets (« paous » dans le Pays de Buch) aux pieds desquels on accroche un filet. Elle se pratique jusque vers le 15 octobre.

Quant à la pêche mobile, elle se fait soit à pied, par ramassage de fruits de mer (huîtres, moules) à partir de la mi-octobre, soit en bateau. Dans ce dernier cas, on utilisait surtout la pinasse, dont l’existence est signalée au XVe siècle : il s’agit d’une petite embarcation élancée d’environ 12 m de long, légère et pourvue de rames depuis laquelle on tendait ces fameux « filhatz de Buch » cités déjà en 1505[22]. Cette pêche intérieure s’interrompait de novembre à mars, d’une part, parce que le poisson qui y était pêché (royan, rouget, anguille,…) migrait vers la mer et, d’autre part, parce que les pinasses, frêles embarcations, supportaient difficilement les tempêtes hivernales. Durant la mauvaise saison, on se contentait de ramasser les huîtres, tandis que des bateaux plus solides que les pinasses affrontaient l’océan[23].

FINALITÉS DE LA CHASSE ET DE LA PÊCHE

L’autoconsommation

De grands seigneurs tels que le captal de Buch, par le rang qui était le leur, mais aussi du fait d’un train de vie souvent fastueux, avaient une table copieusement garnie de victuailles parmi lesquelles la viande occupait une place de choix. Certes, bécasses, lapins composaient, entre autres, le menu quotidien de Jean III de Grailly (vers 1330-1377), captai de Buch, mais les plus grandes quantités étaient consommées lors des repas organisés par ces grands personnages[24]. Ces festins avaient fréquemment un but, celui d’entretenir les relations, voire de sceller une alliance avec la personne invitée. Il en va ainsi des cadeaux, tels ces six butors et six hérons chassés sur le Bassin et offerts par John de Havering, sénéchal de Guyenne, au pape Clément V, le 8 septembre 1305[25].

En l’absence de documentation, on ignore les quantités consom­mées dans une demeure telle que celle des captaux de Buch. Toutefois, on sait par celle de grands seigneurs comme Henri de Navarre ou Gaston Phébus qu’elles étaient considérables[26]. Comme nous l’avons vu, le poisson consommé chez le captai provient des droits de prise ; par contre, la seule chasse du maître ne suffisait certainement pas : d’où l’achat probable de quantités importantes de viande. À cela venait s’ajouter le produit des redevances versées par les sujets en vertu de droits d’usage, comme ce droit d’« escureigne » perçu par le chapitre Saint-André sur les habitants de Lège et consistant en le paiement d’oiseaux.

Le poisson aussi était consommé à la table des grands seigneurs, pour des raisons religieuses, mais aussi par goût. Car il faut savoir qu’à l’époque médiévale, les poissons, surtout d’eau douce, étaient consom­més sous forme de pâté (de saumon notamment) ou de potages, auxquels on ajoutait force épices.

En ce qui concerne les gens du commun, on dispose de très peu d’information écrite. Ce qui est sûr, c’est que le poisson était très consommé, bien que les pièces les plus appréciées, notamment d’alose, soient vendues à la clie. Pour ce qui est de la viande, la règlementation de la chasse sur les défens et le caractère sommaire des armes détenues par les gens du commun faisaient qu’ils prenaient surtout de petits animaux, notamment le lapin, lequel pullulait dans les marais près de la côte[27].

La chasse, divertissement nobilaire

Nous ne nous étendrons pas sur ce thème, déjà abordé. Nous rappellerons simplement qu’un seigneur local comme Jean III de Grailly, captal de Buch, imitant peut-être en cela son cousin le comte de Foix Gaston Phébus, s’adonnait volontiers aux activités cynégétiques. Jean III pratiquait surtout la chasse au cerf, mais ne dédaignait pas de lancer l’épervier ou le faucon vers des proies moins nobles, telles que le lièvre[28].

La commercialisation

Bien sûr, tous les animaux péchés et chassés sur le Bassin n’étaient pas consommés sur place, d’une part parce qu’ils devaient largement dépasser les besoins locaux, d’autre part parce que certains d’entre eux, et notamment les poissons, avaient une grande valeur marchande.

De cette valeur, on a un certain nombre d’indices, chiffrés ou non.

Premier indice : le prix moyen enregistré à la clie (marché bordelais du poisson) vers 1550  :

  • lamproie : 20 sous,
  • alose fraîche : 10 sous,
  • alose salée : 6 sous,
  • livre d’esturgeon : 10 sous.

Deuxième indice : le montant des taxes prélevées à Bordeaux sur la vente du poisson d’eau douce, au XVIe siècle :

  • sur chaque esturgeon : 1 sol tournoi,
  • sur chaque saumon : 3 deniers tournois

De manière indirecte, on devine l’importance du trafic du poisson à la clie à travers l’organisation interne de l’abbaye Sainte-Croix de Bordeaux vers 1400 : en effet, l’établissement compte alors pas moins d’un poissonnier et un sous-poissonnier, le premier office étant très rémunérateur à l’époque. Le poisson, apporté quotidiennement, y con­currence la viande pour les raisons que l’on devine. Néanmoins, les exigences du carême et de l’abstinence en nourriture camée imposées à ces ecclésiastiques, n’expliquent pas tout. Car, quand on se penche sur les comptes du chapitre Saint-Seurin au XVe siècle, on se rend compte, outre l’importance de la quantité de poisson consommé, de la qualité de ces derniers, notamment les aloses, dont les chanoines semblent friands puisqu’ils en mangent pas moins de 1 500 par an !

CONCLUSION

En conclusion, nous insisterons simplement sur le fait que chasse et pêche constituaient, au moins aux époques anciennes, la « grosse affaire » du Pays de Buch. Cette importance se traduit dans l’organisation politique et sociale : ainsi, les grands seigneurs locaux jouissent de droits importants qui leur permettent soit de se réserver l’usage de certaines activités (comme la chasse dans les défens) soit de prélever une partie non négligeable de leur produit (droits du captal sur la pêche par exemple). Ces droits, inhérents à la féodalité, les seigneurs du Pays de Buch n’en ont certes pas le monopole : néanmoins, les conditions naturelles d’une région peu fertile rendent primordiales les ressources tirées de la chasse et de la pêche. À cet égard, les nombreux produits bougés acheminés vers Bordeaux suggèrent l’existence d’un trafic important avec la capitale du duché.

Pierre-Alain GRECIANO, Mémoire de Guyenne

Extrait des actes du 2e Colloque tenu à Arcachon les 17 et 18 octobre 1992 : “Le littoral gascon et son arrière-pays (Moyen Âge, économie, Arcachon et le bassin)”.

Colloque organisé par la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, avec le concours de la Ville d’Arcachon et du Crédit Lyonnais.

[1] Clémens (J.) Le Bassin d’Arcachon d’après une chronique bordelaise du début du XIIIe siècle, Bull. Soc. Hist. et. Archéol. Arcachon et Pays de Buch, n° 2, juillet 1972, p.7-9.

[2] Notamment les documents cités par A. Rebsomen (AD. Gironde, 4 J 519 et 4 J 520).

[3] Harle (P.) Les padouens du Bordelais. Étude historique. Bordeaux : 1912, p.7.

[4] Cité dans Aufan (R)., Thierry (F), Histoire des produits résineux landais. Arcachon, Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, 1990, p.10.

[5] B.M. Bordeaux, Fonds Itié, plaidoyer anonyme de 1954.

[6] Mouthon (F.), L’agriculture des pays de Landes à la fin du Moyen Age, Mémoire de Guyenne, n° l, mars 1991, p. 19-29.

[7] Notamment en Picardie : Fossier (R.), La terre et les hommes en Picardie jusqu’à la fin du XlIIe siècle. 2e éd., Amiens, 1987. En Île-de-France : Fourquin (G.), Les campagnes de la région parisienne à la fin du Moyen Âge. Paris, 1964. En Bourbonnais : Germain (R.), Les campagnes bourbonnaises à la fin du Moyen Âge (1370-1530), Clermont-Ferrand, 1988.

[8] Cf. plus bas, 3e partie.

[9] Rôles Gascons, t. III, n° 21124 et 21170. Année 1293.

[10] Lodge, The estâtes of the archbishop and chapter of Saint-André of Bordeaux under english rule. Oxford, 1912, p. 26.

[11] A.D. Gironde, C 3359, p. 21.

[12] Boutruche (R.), La crise d’une société. Seigneurs et paysans en Bordelais pendant la guerre de Cent-ans, Rodez, 1949, p. 63.

[13] Collection des divers titres qui servent de fondement aux usages que les habitants de La Teste, Gujan et Cazeaux, ont le droit d’exercer sur les forêts, landes, braux et bernèdes, renfermant aujourd’hui la commune de Gujan, de La Teste et Cazeaux (éd. M. Seinlary). Bordeaux, Durand imprimeur, s.d., p.18.

[14] Meauldre de Lapouyade (M.),” La Maison de Bordeaux et les premiers captaux de Buch”. Actes de l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, 6e série, t. XI, 1937-1938, p. 77.

[15] Baurein (Abbé J.), Variétés bourdeloises ou Essai historique et critique sur la topographie ancienne et moderne du diocèse de Bordeaux. Bordeaux : VI, 1786, p. 218-220.

[16] A.D. Gironde, C 4177, dénombrement en faveur de Pierre Baleste, seigneur d’Andemos et Ignac. 19 décembre 1634.

[17] Bull. Soc. Hist. et Archéol. Arcachon et Pays de Buch, n° 7,1er trim. 1976, p. 25.

[18] A.D. Gironde, 4 J 519 p. 3-4.

[19] La chasse à courre se pratiquait en Pays de Buch jusqu’à une époque récente : Sargos (J.), “Souvenirs du temps des chasses à courre”, Bull. Soc. Hist. et Archéol. Arcachon et Pays de Buch, n° 17, 3e trim. 1978, p. 4.

[20] Delort (R.), “Quels animaux les seigneurs chassaient-ils dans les forêts à la fin du Moyen Âge ?”, Actes du Colloque « Le Château, la chasse et la forêt », Les Cahiers de Commarque, 1990, p. 163-171.

[21] Notamment Ragot (Jacques), Les pêcheurs du Bassin d’Arcachon au temps des chaloupes. La Teste, 1983, p. 41 sq.

[22] Bernard (J.), “Les anciennes pêcheries de la Garonne en Bordelais et en Bazadais (1440-1540)”, Rev. Hist. Bordeaux, t. X nouvelle série, 1961, p.12. Ragot (J.), Les pêcheurs du Bassin d’Arcachon…(op.cit.).

[23] Allègre (D.), De la pêche dans le Bassin et sur les côtes d’Arcachon. Moyens de la pratiquer sans danger et avec profit. Bordeaux, 1836, p. 4 sq. Ragot (J.), Les pêcheurs du Bassin ci Arcachon… (op.cit.).

[24] A.D. Gironde, 4 J 519 p. l.

[25] A.D. Gironde, 4 J 519 p. 2.

[26] Tachouzin (P.), “Henry de Navarre à Nérac. Les marches du trône”, Nérac, Amis du Vieux Nérac, 1989, p. 78) cite, entre autres, 12 alouettes, 8 perdrix, 5 bécasses et 8 pâtés de chevreuil consommés à la cour de Nérac pour la seule journée du 7 septembre 1583.

[27] A.D. Gironde, C 4177, dénombrement en faveur de Pierre Baleste, seigneur d’Andemos et Ignac. 19 décembre 1634.

[28] A.D. Gironde, 4J519 p. l.

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