La Source Sainte-Anne des Abatilles

 La Source Sainte-Anne des Abatilles

Parmi les nombreuses sources qui alimentent depuis des siècles le Pays de Buch, il en est une, plus récente, qui se trouve aux Abatilles, un quartier d’Arcachon, et dont la renommée dépasse les frontières de notre région. Il s’agit de la Source des eaux minérales Sainte-Anne.

André Rebsomen, analysant les richesses thérapeutiques d’Arcachon avant 19281, énumère trois traits essentiels de sa topographie :

«1/ Station climatique forestière dont l’atmosphère dégage des émanations d’ozone et de térébenthine provenant de l’immense forêt de pins gemmés par l’exploitation de la résine,

2/ Station marine, dont la principale qualité est une plage très sûre qui lui a valu le titre de “plage des enfants”,

3/ Station hydro-minérale, la source Sainte-Anne du Parc des Abatilles présente toutes les caractéristiques d’une cure thermale»2.

LA DÉCOUVERTE DE LA SOURCE – SES CARACTÉRISTIQUES

La première relation, nous l’emprunterons à Guy de Pierrefeux qui, dans son Guide Terre d’Amour, publié en 1927, nous propose un bref historique de la découverte de la source thermale3.

Après avoir souligné «qu’Arcachon ville de santé, déjà comblée sous le rapport de la situation et du climat, vient d’être dotée d’une source thermale», il poursuit : «C’est à la suite de circonstances fortuites que la découverte a été faite. En 1923, la Société des Hydrocarbures, prospectant du pétrole, pratiquait des sondages au Parc des Abatilles4 ; soudain en atteignant la profondeur de 465 m, on vit jaillir en énorme abondance une eau chaude. On arrêta les travaux, on isola l’eau par des cimentations appropriées et des échantillons furent envoyés pour analyse à différents services, à Paris, Bordeaux et Arcachon»5.

Les résultats démontrèrent qu’il s’agissait d’une «eau thermale»6. En effet, «on se trouvait en présence d’une eau se caractérisant :

– par une faible minéralisation,

– par sa thermalité (25°6),

– par sa radio-activité (0,10 milli-microcurie)7,

– par sa pureté absolue8.

C’est l’association de ces quatre facteurs qui donne à l’eau des Abatilles sa physionomie propre parmi les eaux dont le caractère commun à toutes est la faible minéralisation9. C’est essentiellement une eau de lavage, ayant pour effet une stimulation physiologique des organes qu’elle traverse, une désintoxication générale par élimination des déchets10, une puissante diurèse et une amélioration de la tension artérielle».

«Recueillie et embouteillée dans des conditions rigoureuses»11, nantie des trois qualités qu’on doit exiger d’une eau de table :

–   pureté absolue en raison de son point de captage,

–   digestibilité en raison de sa faible minéralisation,

–   goût agréable,

l’eau de la source Sainte-Anne convient donc :

–   aux arthritiques, rhumatisants, goutteux, lithiasiques12,

–   aux rénaux, qu’il s’agisse d’une insuffisance ou infection rénale,

– enfin aux hypertendus (abaissement constant de la tension artérielle).

Dans son ouvrage Arcachon et le Pays de Buch13, A. Rebsomen tient le même discours que G. de Pierrefeux. «Cette source jaillit depuis août 1923, puits artésien foré à 404 m et au débit de 69 000 l/h. C’est au cours de travaux pour la recherche d’hydrocarbures que cette source a été découverte. L’eau de cette source, en effet, a été mise directement en communication avec le jour, en traversant plusieurs couches aquifères, importantes et de natures diverses, à l’aide d’une véritable canalisation étanche, formée de quatre colonnes concentriques de tubes d’acier hermétiques, dont les intervalles ont été soigneusement cimentés, en rendant ainsi impossibles toute communication avec l’extérieur et, par conséquent, toute pollution par les eaux de surface et les eaux intermédiaires14».

Rebsomen poursuit ainsi : «La puissance de jaillissement est suffisante pour conduire directement l’eau de la Source à l’embouteillage, sans le recours du pompage, garantie supplémentaire de pureté».

Enfin, sous le vocable savant de Crénothérapie15, A. Rebsomen, citant le docteur Boudry, énumère les bienfaits de cette eau minérale : «C’est essentiellement une eau de lavage qui emporte les déchets organiques, décalamine le moteur humain, abaisse la tension artérielle, provoque une puissante diurèse et assure le bon fonctionnement du filtre rénal».

L’ÉTABLISSEMENT THERMAL

«Pour la cure sur place, écrit G. de Pierrefeux, il a été construit :

– une élégante buvette située au centre du Parc,

– un établissement thermal pour l’application des pratiques d’hydrothérapie thermale (bains chauds, douches locales, massages sous l’eau, massages secs).

«Situé dans un parc qui fait l’émerveillement de tous ceux qui le visitent, à 400 mètres à peine de la plage des Abatilles, l’établissement est doté de plusieurs courts de tennis, salons de thé, restaurant, magasins très gracieusement disposés. Puis près des tennis, l’écurie St Sernin»16.

À la lecture de quelques ouvrages ou encyclopédies traitant du thermalisme, nous avons découvert deux cartes, issues de deux ouvrages différents, qui répertorient les établissements à vocation thermale, dont la classification ne s’est faite qu’à partir de 1919. La première carte17 indique qu’Arcachon est recommandé dans les maladies du rein et des voies urinaires ; sur la deuxième, la station ne figure plus18. Sans doute entre-temps le complexe thermal a-t-il évolué vers une commercialisation exclusive des eaux hors du site, seule la buvette ou griffon restant à la disposition des curistes ou usagers consommant sur place, notamment pendant la saison d’été.

MODES DE DISTRIBUTION ET PUBLICITÉ

Avant la Seconde Guerre mondiale, les eaux de la source Sainte-Anne sont «conditionnées en bouteilles de 900 ml, en demi et quart mais aussi en bonbonnes de 25 l entourées d’un revêtement de toile de jute, munies d’un double bouchon de liège recouvert également de jute, assurant ainsi un bouchage hermétique. Ces récipients étaient surtout livrés dans les cafés, restaurants, pharmaciens et chez les particuliers»19.

L’utilisation des récipients en verre supposait un processus de récupération assez contraignant des flacons vides, suivi d’une désinfection poussée avant remplissage.

Dans les années 1950, d’après quelques documents de livraison, les flacons de verre sont, semble-t-il, des bouteilles de 1 litre, 1/2 litre, 1/4 litre et deux types de bonbonnes de contenance inconnue.

Après le rachat, en 1960, de la source Sainte-Anne par le groupe Vittel20, dont le sigle apparaît en relief sur le verre, et si l’on se réfère à un exemplaire de flacon en notre possession, sans doute utilisé par les particuliers, on constate que la forme est identique à la majorité des bouteilles des autres centres de production du groupe. De plus, de petites bouteilles pouvaient contenir un soda parfumé à l’orange ou au citron21.

Actuellement, l’eau est distribuée en bouteilles plastique22 de 1,5 l de contenance ; depuis 1994, un récipient de 0,5 l est venu compléter la gamme. Puis une expérience de bouteille en verre, genre «bordelaise» de 75 cl a été tentée en 199923, mais d’après M. Dominique Labatue24, «l’expérience ayant connu quelques problèmes de qualité», l’idée fut abandonnée avant d’être reprise en 2001 mais avec du plastique PET. La contenance de ce flacon est d’un litre. Il devrait être distribué en priorité dans les restaurants de la région et les brasseries haut de gamme. Suivant le succès remporté, peut-être sera-t-il commercialisé dans la grande distribution.

S’agissant de «réclame», comme il était dit naguère, quelques éléments sont visibles sur certains guides, tel Terre d’Amour, ainsi que dans l’ouvrage d’André Rebsomen qui a servi de référence à notre article. L’établissement thermal y est présenté sous la forme d’un reportage photographique qui cerne bien l’environnement de la Source.

Par contre, si l’Annuaire Delmas de 1939 porte un très laconique “ Source de la Société thermale des Abatilles ”, la plaquette éditée en 1957, à l’occasion du Centenaire de la Ville d’Arcachon, ne comporte aucune allusion à l’existence de la Source, alors que 80 entreprises locales ou régionales ont utilisé ce support pour se mettre en valeur.

Il semble qu’un changement se soit opéré dans la politique commerciale de cette entreprise en direction du public, après 1980. Ainsi, dans le guide Arcachon vous accueille édité par le C.A.D.I.C.A. en 1985, il est rappelé que “ la Source Ste Anne est la plus profonde de France ”, slogan utilisé un temps sur les bouteilles en plastique25, puis abandonné, sans doute parce que peu “ porteur ”.

M. Gabriel Maydieu devant le griffon (don de M. Bèguerie à la Source)

Le même guide, mais en 1992, propose ensuite une publicité illustrée par le griffon ou buvette, qui symbolise l’établissement aux yeux des touristes et un nouveau slogan apparaît : “L’eau minérale d’Aquitaine”26.

Dans Arcachon Magazine de 1998, apparaissent en pleine page une incitation : “ Buvez pur ”, au-dessus de la reproduction d’une étiquette de bouteille et, soulignant le tout, “ Eau minérale naturelle, zéro nitrate ”.

Par ailleurs, en devenant partenaire du Festival du cinéma d’Arcachon27, pendant quatre années consécutives, la Source Ste Anne des Abatilles a ouvert une autre forme de publicité dont il est sans doute difficile de mesurer l’impact sur les ventes.

Il faut aussi souligner l’effort de communication engagé par la Source qui organise des visites guidées d’une partie de l’entreprise tous les mercredis pendant la saison touristique ; elle reçoit enfin les groupes scolaires : ainsi en 1997, ce sont 18 000 personnes qui ont visité cet établissement.

LA SOURCE SAINTE-ANNE AUJOURD’HUI

La Source des Abatilles appartient aujourd’hui à Perrier-Vittel SA (Groupe Nestlé), au même titre que d’autres marques, regroupées au sein de la Société Françaises des Eaux Régionales (S.F.E.R.).

L’eau des Abatilles voyage loin : Congo, Gabon, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont les principales destination hors de la métropole28. “ En 1998, trois containers sont partis vers le Gabon, un autre à St-Martin et le marché avec l’Australie perdu avec les bouteilles en PVC qui supportaient mal le voyage, redémarre… grâce au PET ”29. “ 17 millions de bouteilles sortent des Abatilles chaque année, livrées parfois fort loin, Afrique, Antilles ”30.

Le bâtiment abritant la partie administrative, visible depuis l’entrée principale, est un vestige de l’établissement thermal d’origine. De style néo-basque, il jouxte la partie dévolue à la production. Récemment en 1997, a été construit un dépôt de stockage de 2 500 m² pour compenser l’abandon de celui de La Teste, en zone industrielle, jugé trop éloigné.

Un gros effort de protection de l’environnement a été consenti par la Société. Ainsi un mur qui borde la dune proche de l’usine est devenu paysager, améliorant l’aspect de cet ensemble industriel situé au milieu d’une zone résidentielle31.

Au plan de la production, s’il n’est pas l’aspect le plus spectaculaire, le contrôle de la fabrication mérite un rappel des règles suivies. “ Les bouteilles fabriquées sur place sont envoyées dans des trémies où elles attendent 1 ou 2 jours avant l’embouteillage en salle stérile. L’eau sort de la source à 25°, une température propice à la fermentation microbienne, ce qui explique les précautions prises pour la mise en bouteilles. Naturellement les contrôles sont multiples, des bouteilles vides mais aussi de l’eau, toutes les deux heures sur le site, Ministère de la Santé tous les deux mois, et pour ce qui est de la chimie de l’eau par les laboratoires de Vittel ”32.

Ces quelques lignes ne peuvent prétendre avoir fait le tour de l’histoire de la Source Sainte-Anne des Abatilles. Cette dernière qui ne doit pas son renom à une source ancienne mais seulement à une découverte fortuite, n’a pas pu bénéficier d’une notoriété liée à des curistes célèbres, tel Napoléon III ; ce dernier, grand adepte des “ séjours aux eaux ”, aurait pu faciliter sa promotion lors des deux brefs séjours qu’il fit à Arcachon, mais cela n’eut pas lieu et pour cause !

Notre propos, n’ayant aucun caractère scientifique et se voulant dénué d’esprit polémique, espérons-le, visait à préciser auprès de nos lecteurs quelques aspects méconnus de cette source Sainte-Anne.

Michel JACQUES

NOTES

1. A. Rebsomen, Arcachon et le Pays de Buch, p. 30.

2. Par la suite, cette source fut peu de temps le siège d’un véritable établissement de cure, similaire à ceux du Mont-Dore et de la Bourboule, mais ne traitant pas évidemment les mêmes affections. D’après le témoignage de M. J.-P. Bèguerie, petit-fils de M. G. Maydieu qui semble avoir été le premier directeur de la source thermale, «Sainte-Anne» ferait référence à la sainte vénérée par les Bretons ; la famille Maydieu possédait une statue de cette sainte dans sa villa des Abatilles. Nous remercions M. Bèguerie, auprès duquel nous avons recueilli un certain nombre de renseignements relatifs à l’historique de la source, pour l’accueil chaleureux qu’il nous a réservé en août 2000.

3. Guide Terre d’Amour, p. 19 à 21. De son vrai nom Autchisky, G. de Pierrefeux précise là quelques éléments suggérés dans son ouvrage initial Terre d’Amour.

4. On sait depuis que notre sous-sol est riche en gisements pétroliers. Cf. Robert Le Tanou, Esso-Rep en Aquitaine, dans Le littoral gascon et son arrière-pays II (actes du colloque 1992), qui énumère les différents lieux de prospection et de pompage dans notre contrée. Dans Terre d’Amour, p. 216, G. de Pierrefeux précise que le Société des Hydrocarbures avait son siège à Paris, boulevard Hausmann. C’est l’ingénieur Louis Le Marié (une allée des Abatilles porte son nom) qui procéda aux sondages.

5. D’après M. Bèguerie, la feuille d’analyse des qualités de l’eau des Abatilles, rédigée à l’époque par l’Institut du Pin, s’y trouverait vraisemblablement encore, la famille n’en possédant plus un seul exemplaire.

6. G. de Pierrefeux, Guide Terre d’Amour, ouvrage cité, p. 19-20. Le terme d’eau minérale remplace de nos jours celui d’eau thermale. Afin de répondre aux normes en vigueur, le détail de la minéralisation figure actuellement sur les étiquettes. Ainsi, l’une des principales caractéristiques de l’eau des Abatilles est mise en évidence dans les publicités : il s’agit de l’absence de nitrates.

7. Particularité reconnue après les travaux de Pierre et Marie Curie. Cette radioactivité s’avère très importante surtout dans les eaux très chaudes et volcaniques (Bourbonne 66°C, Plombières 72°C, Luxeuil 52°C), mais reste toujours très inférieure aux doses dangereuses. D’ailleurs le taux baisse rapidement après émergence, ce qui est une des raisons pour lesquelles certaines eaux ne sont efficaces qu’à la source. Dans Terre d’Amour, p. 216, G. de Pierrefeux écrit : «Cette radioactivité est comparable à celles des eaux du Mont-Dore, de Saint-Nectaire notamment».

8. Notion assez vague. Actuellement, la composition chimique des divers constituants est donnée en mg/l, permettant ainsi la comparaison des eaux minérales entre elles.

9. Si nous comparons l’eau des Abatilles et l’eau d’Évian, nous trouvons respectivement 259 mg/l et 309 mg/l. Par contre l’eau de Volvic ne «titre» que 109 mg/l.

10. A. Rebsomen, ouvrage cité, p. 24. Ces différents termes sont encore utilisés de nos jours dans quelques descriptions encyclopédiques pour présenter certaines eaux minérales.

11. Ces caractéristiques sont toujours d’actualité, mais avec plus d’acuité.

12. Lithiase : formation pierrée ou calculs dans diverses glandes ou leurs voies excrétives.

13. Ouvrage cité, p. 30. Propos recueillis auprès de M. Louis Le Marié, responsable du forage.

14. «Pour moderniser son usine la Société des eaux de Vittel (groupe auquel appartient la source Ste Anne depuis 1960) a décidé un captage plus efficace, au moyen d’un tube en acier inox, alliant la qualité à la fiabilité. La capacité de ce forage permettra un débit de 50 m3/h au lieu des 20 m3 actuels» (Marik Michalet, Sud-Ouest du 4 mars 1992).

15. Utilisation thérapeutique des eaux minérales. Les propriétés médicales ne figurent pas sur les étiquettes informatives collées sur les bouteilles ; par contre elles sont affichées sur les murs du griffon à la Source même, ce qui est plus confidentiel.

16. Guide Terre d’Amour, ouvrage cité, p. 21.

17. Encyclopédie Larousse, p. 11884.

18. Grand Dictionnaire Encyclopédique, p. 10195.

19. Dr Robert Fleury, Arcachon, ville de santé, dans Le littoral gascon et son arrière-pays II (actes du colloque de 1992), p. 200.

Selon le témoignage de M. Béguerie, avant la guerre de 1939-1945, la famille de M. Maydieu se fournissait évidemment en eau minérale à la Source Ste Anne, le chauffeur de la maison étant chargé de cette mission.

20.  ID, Ibid., p. 201 : “ C’est à partir de 1960 que sous le patronage des deux maires de Vittel et d’Arcachon, la société des eaux de Vittel devint majoritaire dans le capital de la Source thermale des Abatilles, pour l’absorber totalement en 1969… ”.

21.  Archives personnelles.

22.  “ … à l’origine en P.V.C., actuellement en PET (Polyéthylène téréphtalate), nouveau matériau qui présente l’avantage de la solidité, de la transparence et qui contient moins de chlore que ses cousines de la grande famille des matières plastiques donc moins polluante ” (Agnès Claverie, Sud-Ouest du 29 mai 1998).

23.  “Une bouteille “sport” aurait été commercialisée pour attirer les jeunes, associée au slogan : “Je respire, j’Abatilles” (Jean-Marie Vasquez, Sud-Ouest du 17 août 2001).

24.  Chantal Roman, Sud-Ouest du 16 juin 2001.

25.  Nous y retrouvons la raison sociale de la source des Abatilles : “ Société générale des eaux minérales de Vittel ”, autorisation ministérielle du 30 juillet 1925. Les principales qualités de cette eau sont ainsi énoncées : “ Légère, digeste, recommandée pour l’alimentation des bébés ”. Argument repris par la presque totalité des eaux minérales non gazeuses qui deviennent un auxiliaire précieux pour la confection des biberons. Nous sommes bien loin des propriétés médicales attribuées à l’eau des Abatilles au début de son exploitation.

26.  C’est oublier l’existence des eaux minérales d’Ogeu en Béarn, de Dax dans les Landes et de l’eau de source Cristaline en Dordogne.

27.  En 1991 déjà, la source Ste Anne a été partenaire de la création d’une cassette vidéo de 26 minutes, intitulée Arcachon ville-miroir, dans laquelle six esquisses cinématographiques présentent la ville et son environnement marin. Réalisée par Gilbert Balavoine (musique Yvan Blanloeil, texte et montage des textes : Nicole Balavoine), cette cassette montre quelques images des premières années d’ouverture de la Source. Peut-être est-ce l’inauguration ? Nous pensons y reconnaître M. Maydieu, le fondateur de l’établissement, entouré de sa famille, dont les descendants sont remerciés dans le générique.

28.  M. Dominique Labatue.

29.  A. Claverie, Sud-Ouest du 25 mai 1998.

30. C. Roman, Sud-Ouest du 12 juin 2001.

31.  “Pour mieux intégrer la verdure qui l’entoure, le nouvel entrepôt se terminera par un escalier de jardins suspendus” (Philippe Bayle, Sud-Ouest du 12 mars 1997). Il est vrai que le résultat obtenu est du plus bel effet.

32. A. Claverie, article déjà cité.

Extrait du Bulletin n° 114 de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch

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